Richard Malka

Je crois qu’aucune autre profession ne m’aurait autant convenu et passionné – RM
Richard Malka est né le 6 juin 1968 à Paris. Élevé dans une famille modeste, il s’engage dans un cursus juridique à la faculté de Nanterre, qu’il suit jusqu’à l’obtention de son DEA de droit des affaire en 1991. L’année suivante, à 23 ans, après avoir prêté serment au Barreau de Paris, il intègre un prestigieux cabinet d’avocat au sein duquel il débute sa carrière auprès de Maître Georges Kiejman, ténor du barreau parisien et célèbre avocat de François Mitterrand.
Fin communicant, Richard Malka maîtrise parfaitement les rouages de la sphère médiatique et sait s’en servir à l’appui de ses combats. En 1999, il accentue sa spécialisation en droit de la presse amorcée en tant qu’avocat collaborateur en installant son propre cabinet à Paris.
Affaires emblématiques & clients célèbres de Richard Malka
Richard Malka se fait très vite connaître en s’emparant d’affaires “insolites” comme lorsqu’il défend les squatteurs du collectif Yabon’Art ou lorsqu’il revendique la marque “Front National” au nom de l’hebdomadaire Charlie Hebdo.
Au cours de sa carrière, il multiplie les interventions dans le cadre d’affaires particulièrement médiatisées. En 2007, il défend Charlie Hebdo, dont il est toujours l’avocat reconnu, lors du procès des caricatures de Mahomet. Il ne cessera d’ailleurs de défendre au nom du journal le droit au blasphème.
En 2010, il intervient au cours de l’affaire Bettencourt en défendant son confrère Georges Kiejman, poursuivi pour diffamation ; la même année, il fait valider auprès du Conseil des Prud’hommes le licenciement d’une salariée de la crèche Baby–Loup qui avait refusé de retirer son voile dans le cadre professionnel. En 2011, il est l’avocat de la société Clearstream. Il assure également la défense de Dominique Strauss – Kahn et de son épouse Anne Sinclair, et attaque en leurs noms plusieurs célèbres journaux, parmi lesquels VSD et Le Figaro au cours de l’année 2011. Quatre ans plus tard, il contribuera à la relaxe de l’ancien président du FMI dans l’affaire du Carlton de Lille.
Plus récemment, il est intervenu devant la cour d’appel de Bordeaux une nouvelle fois dans le cadre du procès Bettencourt. Avocat de Martin d’Orgeval, compagnon de François-Marie Banier, il livre à cette occasion une plaidoirie retentissante, au cours de laquelle il plaide « la liberté de donner » d’une « guerrière emmurée ».
Fervent défenseur de la liberté d’expression, Richard Malka est également l’avocat des journaux Entrevue et Metro, de la radio NRJ et de l’agence de presse Comiti. Il intervient en la faveur de divers journalistes de renom, tels que Philippe Cohen, Caroline Fourest ou encore Fiammetta Venner.
Anecdotes
En 2010, il est classé par le magazine GQ parmi les 30 personnes les plus influentes des médias en France.
Entré au palmarès des 30 avocats les plus puissants de France établi par le même magazine en 2012, il y est classé 12e en 2016.
Passionné de dessin, Richard Malka scénarise des séries de bande dessinée telles que « L’ordre de Cicéron » et « Section Financière ». Avec « La Face kärchée de Sarkozy », « La Vie de Palais » ou encore « Carla et Carlito ou la Vie de château», il dépasse en 2016 le million d’exemplaires vendus. Son dernier ouvrage, «La Face crashée de Marine Le Pen », paraît au mois d’octobre 2016 chez Grasset.
Il a également joué dans le film « C’est dur d’être aimé par des cons », qui retrace le procès des caricatures de Mahomet (Sélection officielle Cannes 2008).
Dossiers associés
- Charlie Hebdo
- DSK
- Baby-Loup
- Bettencourt
- Clearstream