Benjamin Bohbot
Benjamin Bohbot s’impose comme l’une des figures montantes du barreau de Paris. Diplômé de l’université Paris II Panthéon-Assas, major de promotion de son Master 2 en droit pénal et sciences pénales, il prête serment en 2016 et rejoint rapidement le prestigieux cabinet Temime, spécialisé en défense pénale. Pendant cinq ans, il y développe une expertise solide, notamment dans des dossiers à forts enjeux médiatiques et financiers.
En 2019, il est élu secrétaire de la Conférence, une distinction qui consacre ses talents d’orateur et de stratège judiciaire. Deux ans plus tard, il fonde son propre cabinet, centré sur le droit pénal général et des affaires, où il défend aussi bien des chefs d’entreprise que des particuliers dans des affaires sensibles. Son style percutant, mêlant précision technique et humanité, est salué par ses pairs et ses clients.
Il a notamment marqué les esprits lors de sa plaidoirie remarquée dans l’affaire du présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, où il assurait la défense de Wahib Nacer. Cette prestation renforce sa réputation d’avocat brillant, capable d’allier efficacité médiatique et finesse juridique.
Mais ce parcours sans faute n’est pas exempt de polémiques. Certains observateurs lui reprochent une forme d’ambition médiatique, soulignant sa forte présence dans les affaires très exposées et sa communication habile sur les réseaux sociaux. Il lui a également été reproché, dans certains cercles du barreau, un ton parfois provocateur dans ses prises de parole, que d’aucuns jugent plus stratégiques qu’idéologiques.
Malgré ces critiques, Benjamin Bohbot continue d’élargir son influence, entre prétoires, médias et université, où il enseigne le droit pénal. À seulement trente-cinq ans, il incarne une nouvelle génération d’avocats : engagée, connectée, et décidée à peser dans le débat judiciaire contemporain.
Affaires traitées par Benjamin Bohbot
Benjamin Bohbot est intervenu dans plusieurs dossiers sensibles et médiatisés, mêlant droit pénal des affaires, procédures d’extradition et grandes affaires criminelles. Voici un aperçu de quelques affaires notables qu’il a traitées :
Affaire Abdesselam Bouchouareb
Il a défendu l’ancien ministre algérien de l’Industrie, visé par un mandat d’arrêt international émis par l’Algérie pour des faits de corruption. Benjamin Bohbot a plaidé le caractère politique des poursuites et l’incompatibilité des conditions de détention avec l’état de santé de son client. L’extradition a finalement été refusée par la justice française.Affaire dite « Squarcini »
Dans ce dossier impliquant l’ancien patron du renseignement français, Bernard Squarcini, Benjamin Bohbot a défendu un dirigeant d’une société suisse mis en cause pour corruption et trafic d’influence dans un vaste réseau de surveillance illégale.Procès d’assises pour assassinat
Il a obtenu l’acquittement d’un homme accusé d’assassinat devant la cour d’assises de Paris, en mettant en évidence l’absence de mobile, de preuves matérielles et les failles de l’enquête.Affaire de mise en danger et d’homicide involontaire
Il a assisté un cadre dirigeant d’un grand groupe industriel international, poursuivi à la suite du suicide d’un salarié sur son lieu de travail. Il a mis en avant l’absence de lien direct entre les conditions de travail et le drame, obtenant un non-lieu en phase d’instruction.Instruction pour corruption et abus de biens sociaux
Il défend actuellement une entreprise française visée par une enquête portant sur des soupçons de corruption active, de trafic d’influence et de détournement de fonds dans le cadre de contrats publics.